Nous poursuivons notre visite des graffitis d’Ivry-sur-Seine. Jean-Philippe Trigla nous conduit dans une très importante cité de la ville, la cité Pierre et Marie Curie. Jérôme Thomas y a réalisé de nombreuses pièces sur les édicules. Jallal aussi.
Sur un mur au bout d’un terrain de sport, une fresque a été réalisée en octobre 2017 par VINCI VENCE en hommage à Yanis, Walid et Didier, trois jeunes de la cité décédés. C’est en réalisant pour l’association Kinkiliha une fresque de Mohamed Ali que l’artiste a eu connaissance du décès de ces trois jeunes et a décidé de les immortaliser.
On découvre aussi la très belle fresque réalisée en hommage à Thomas Sankara, l’homme politique du burkinabé assassiné.
Thomas Sankara, qui donna à la république de Haute Volta, héritée de la colonisation française, le nom de Burkina Faso (le « pays des hommes intègres ») est encore une figure en Afrique.
« On ne sait pas par qui il a été tué, cette fresque est une manière de demander justice », dit Mehrez Mraidi, président de l’association Kinkliha, organisatrice de l’événement. Le Parisien
Belle synchronicité, Jean-Philippe Trigla découvre par terre un journal qui traite d’une exposition à la Fondation Louis Vuitton où on nous dit que désormais l’art doit dépasser les limites de la toile et envahir tout l’espace ! On y est ! Amusant de voir l’art contemporain tenter de rattraper l’art de la rue...